En écho aux empierrements du site médiéval de Gigondas, la sculpture est ici une proposition de renversement du regard.Elle sert une ambiguïté entre un volume géométriquement construit, à la fois objet du regard, mais également conçu pour le lieu, au-delà de son image conventionnelle. C’est ainsi qu’à travers des gestes ancestraux qui sont ceux du bâtisseur et du sculpteur réunis, la sculpture se fait marqueur, à même de transformer et révéler la réalité et géographique d’un espace.
La pièce s’inscrit donc dans le cheminement de plusieurs manières. La première est sans doute celle du point de vue du sédentaire qui en levant les yeux s’intrigue d’un marquage dans son environnent proche, puis de celui du nomade qui a fait du paysage son bien.